Et si j'ai peur d'écrire un roman ?

Et si j’ai peur d’écrire ?

Hello les ptits loups, ça va ?

Aujourd’hui j’enfile ma casquette de coach 100% motivation ! 😄 Après l’article de la semaine dernière, dans lequel on se demandait s’il est possible d’apprendre à écrire, j’avais envie de partager une petite réflexion avec vous… Elle m’est venue au mois de juillet, en discutant avec une chouette nana sur Instagram. Celle-ci m’expliquait qu’elle sentait en elle un réel besoin d’écrire mais qu’elle était bloquée par la peur…

Comme toujours, voici la vidéo, mais le texte est en dessous 😉

 

Je pense que c’est une sensation que beaucoup d’aspirants-auteurs peuvent rencontrer. Cette envie, presque cet appel, au fond de nous, et puis cette peur qui vient prendre le dessus. Une peur qui s’exprime de multiples façons : manque de confiance en soi, doutes, peur d’être nul.le, de manquer de talent, de ne pas y arriver, de n’avoir rien d’intéressant à raconter, que notre roman soit ennuyeux, et puis de toute façon d’autres écrivent déjà, et bien mieux que nous !

Wow wow wow wow, on va tout de suite calmer la machine à auto-dépréciation, d’accord ? 😲

Durant ma conversation avec cette personne, elle m’a demandé si j’avais des conseils à lui donner pour que cette passion puisse enfin sortir pleinement… Et voici ce que je lui ai répondu :

Le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est de dire… Merde !!! 😂 Merde aux doutes, merde à la peur, merde au manque de confiance en soi, merde aux exigences, au perfectionnisme… Juste merde !

Bon évidement, je ne me suis pas arrêtée là (la concision ne fait pas partie de mes qualités 😅😄). J’ai aussi fait appel à la sagesse d’une très grande philosophe… Meredith Grey dans Grey’s Anatomy ! 😜 Dans un épisode, elle dit ceci: « Quand la douleur de ne pas faire quelque chose devient plus grande que la peur de le faire, c’est comme si on se baladait avec une tumeur géante »

On peut zapper la fin de la phrase avec l’histoire de la tumeur, mais le début de la phrase est très vrai… Au bout d’un moment si ça vous fait plus de mal de ne pas écrire, que ça ne vous fait peur, allez-y, foncez ! Au début vous pouvez très bien juste écrire pour vous-même, sans partager ça avec personne si cela vous fait trop peur… Et vous avancerez à votre rythme 😉

Cessez de lutter

Attention, je ne vous dis pas de prendre sur vous pour faire disparaître la peur ! Ça ne doit pas être une lutte contre vous-même… D’ailleurs, je dirais plutôt que c’est l’inverse ! Pour l’instant, vous sentez peut-être que vous avez envie d’écrire. Le fait de ne pas le faire, c’est ça la lutte contre vous-même ! 😱 C’est extrêmement violent envers vous-même de refuser cette part de vous…

Et je ne juge absolument pas, je l’ai fait de mes 15 ans à mes 31 ans, donc je sais ce que ça fait. C’est douloureux et destructeur de s’imposer ça 😥 Mais quand finalement on s’autorise à emprunter cette voie, la lutte s’arrête 😊 On sent des choses s’ouvrir en nous, la légèreté qui s’installe, l’énergie qui nous anime… Et on se met à sourire, rien qu’à l’idée d’écrire 😀

Moi aussi j’avais peur de ne pas savoir écrire, d’être nulle, que ça ne ressemble à rien… Mais je vais vous dire un secret: c’est toujours le cas 😅😉 Et c’est pareil pour tous les écrivains… On est toujours persuadés que ce qu’on écrit c’est de la merde 😅😂 Parce qu’on est tellement sensibles, et puis c’est une partie tellement importante de nous qu’on a toujours peur de se planter… Mais vous savez quoi ? C’est comme ça qu’on sait que ça compte vraiment pour nous ! 😀 Au plus vous avez peur de vous lancer, au plus ça prouve que c’est important pour vous… Et au plus ça vous donne toutes les raisons de le faire 😉😊 Si on n’a pas peur de perdre, c’est qu’on n’a rien à gagner 😉 Donc ne psychotez pas trop et foncez 😀

Je pense aussi qu’une des raisons pour lesquelles la peur nous retient c’est qu’on met trop d’enjeux… Si vous décidez d’écrire, il n’y aura pas une question de vie ou de mort derrière. Oui si vous allez jusqu’au bout, que vous publiez un roman et qu’il se fait descendre en flèche par les critiques ça va faire mal. Même être dévastateur. Mais ça ne signera pas l’arrêt de votre vie. En plus si vous faites appel à des partenaires critiques et des bêta-lecteurs ça limitera déjà ce risque d’être démoli par la critique ! Puisque normalement s’ils prennent leur tâche au sérieux, ils vous auront déjà dit ce qui n’allait pas dans votre roman. Vous aurez donc pu faire des ajustements…

En revanche, lutter contre votre envie d’écrire ÇA ça peut entraîner la mort… Métaphoriquement parlant en tout cas… La mort de cette partie de vous. La mort de cette flamme qui brûle en vous… Vous finirez par vous éteindre, être desséché, et vous deviendrez une personne de plus aigrie par la vie, parce qu’elle n’aura pas voulu dire merde à ses peurs et plonger dans cette passion ! C’est vraiment ce que vous voulez ? Et je parle ici de l’écriture mais c’est valable pour n’importe quelle passion ! Tant que ça vous fait vibrer, vous ne devriez pas l’ignorer ! Foncez, embrassez cette partie de vous et vibrez ! Vous ne vous en sentirez que mieux, je vous le garantis ! 

Ce n’est pas la fin… Mais elle arrive vite !

Et comme on dit: si on se plante, on se plante… Mais au moins on aura essayé. Ce serait pire de passer le reste de votre vie à regretter et à vous demander ce qui aurait pu se passer si vous l’aviez fait … Parce que oui il y a un risque que vous vous plantiez… Mais ça veut aussi dire qu’il y a un risque que vous réussissiez 😜 Si vous n’essayez pas, vous avez déjà échoué… Alors quitte à avoir peur et à échouer, autant le faire du côté qui vous permettra peut-être de vivre votre passion non ? 😉

Souvent quand on a peur de faire quelque chose, c’est aussi parce qu’on a peur de l’inconnu. Pour l’écriture c’est pareil. Oui c’est plus confortable de juste rêver d’écrire mais sans oser se jeter à l’eau. Ou de commencer mais sans vraiment se donner à fond. Ou même de se donner à fond mais en se reposant sur ses lauriers… Ne pas faire lire notre roman à quelqu’un, ne pas se confronter aux critiques… Mais sans ces critiques, comment avancer ? Comment aller chercher plus loin encore en soi ce qu’on peut extraire ? Comment aborder les choses différemment pour améliorer notre écriture ? Voire carrément tester un nouveau genre, dans lequel on ne pensait pas pouvoir s’épanouir…
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Et puis il y a le reste… Apprendre comment auto-éditer son livre, si on fait ce choix… Ou s’exposer aux refus lorsqu’on contacte des maisons d’édition… Jouer le jeu des réseaux sociaux, alors qu’on est plutôt introverti, voire carrément asocial. Mais c’est une étape incontournable pour se faire connaître en tant qu’auteur…

Je sais que tout ça peut paraître effrayant. Et que c’est facile de dire « Vas-y et tu verras bien ». Croyez-moi j’en étais au même point il y a deux ans ! Mais vous savez ce que j’ai réalisé ? La seule chose qui me faisait encore plus peur que l’échec, la réussite, sortir de ma zone de confort ou me prendre une claque… c’était de m’empêcher de vivre ! Cette simple idée me terrifiait et pourtant c’est exactement ce que je faisais ! M’empêcher de vivre, d’expérimenter, de faire toutes ces choses qui m’attiraient…

Quand j’ai pris conscience de ça, ça m’a terrorisée. Parce qu’un jour je vais mourir. Et sur mon lit de mort il sera trop tard… C’est très bref une vie humaine. En comptant l’enfance où on ne fait pas ce qu’on veut et la vieillesse où on n’est plus en état de faire ce qu’on veut, l’un dans l’autre on a quoi ? 50 ou 60 ans pour en profiter ? C’est rien 50 ans. A peine un battement de cœur à l’échelle de l’Histoire… On ne peut pas rallonger le temps qu’on passe ici…Mais on peut décider de ce qu’on en fait… N’ayez pas peur d’oser. Au pire vous vous plantez et alors ? Vous n’en mourrez pas… Vous améliorerez votre plume et vous réessaierez. En revanche, si vous n’osez jamais, vous mourrez à petit feu à force de vous empêcher d’essayer…

Alors courage ! Faites taire les doutes et la peur et lancez-vous ! Moi j’attends de lire votre roman 😃

4 réflexions sur “Et si j’ai peur d’écrire ?”

  1. Super ton billet!!
    Le truc c’est qu’on ne risque rien à essayer. Et puis en plus en chemin on a de grandes chances de rencontrer des gens comme nous. On va avancer, progresser avec eux.
    Par contre ne pas essayer c’est courir le risque des regrets. Et ça c’est plutôt moche.

    1. Tout à fait d’accord avec toi 😀 Passer son temps à se demander: »Et si j’avais? » peut être pire à la longue que d’avoir essayé et échoué… Parce que même si on échoue, on peut s’améliorer et recommencer… C’est un peu comme quand on a un blocage d’écriture: on peut toujours corriger un mauvais texte mais on ne peut pas corriger une page blanche 😉😊

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